Jean-Luc
Barbier,
co-fondateur de l'association A.M.R
Association
genevoise pour l'encouragement de la musique improvisée
Au
début A.M.R signifiait: Association pour la Musique de
Recherche.
J'ai été le
co-fondateur
de l'AMR en 1972 et je suis celui qui a organisé les premiers concerts de l'A.M.R. Comme
bien d'autres associa- tions culturelles au début, l'AMR était
un tout
petit groupe. A mes côtés il y avait alors: Catherine Chavanne, Elisabeth
Gaudin, Laurent Aubert
et
François Jaquet. Par la suite ce sont joints à ce
mouvement de nombreux jeunes musiciens et amis de la musique: Philippe Berthet, Emmanuelle Bolle,
Sylvain Goujon, Pierre Losio, Olivier Magnenat, Maurice
Magnoni (à qui j'ai donné les premiers conseils pour
jouer du saxophone), Philippe Nicolet, Sandro Rosetti, Jacques Siron, Claude
Tabarini, Dominique Valazza, Sandro Zonca. Je
cite ces noms par ordre alphabétique et de mémoire.
J'espère ne pas oublier
trop de monde.
Voici
quelques documents de l'époque:
L'AMR
existait officiellement depuis une année. Au programme de ce festival
il y avait: Dollar Brand (piano
solo),
Alan Shorter & Burton Green (free),
le Cornet à Dés
(jazz-rock),
Angelo Paheskah (folk),
Aristide Padygros
(folk),
As Crianças, Noé, Elma (free),
Fu-Man-Chu (rock),
Galaxie Grammophone (free), Kadath, François
Lindemann & Jean-Luc Barbier (jazz),
Plexus (rock),
Locomotive (hard
rock),
Love Power (groupe
du trompettiste africain Papa O'yeh McKenzie),
Serge Fontaine
(jazz),
Nénesse (folk),
Pierre Vincent (piano
solo),
Solstice (musique
indienne),
Voix (jazz),
Waterfall
(rhythm & blues),
Yod (rock).
Un
article de Jean-Luc Barbier paru dans «Viva la Musica»
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Le
besoin de locaux de répétitions et de salles de
spectacle adaptés devient de plus en plus crucial à
Genève.
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Les
premier concerts de l'AMR (1974)
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Pour cette
série de premiers concerts je me souviens d'avoir fait quasiment
tout le travail (rédaction
et signature des contrats, accueil des musiciens, contact avec la
presse, réservation de la salle, achat des tickets, réalisation de l'affiche,
envoi des invitations). Je n'oublie toutefois pas les amies et
amis qui sont venus tenir la caisse et qui
ont posé toutes les affiches. Mais ici, je tiens tout de
même à dire qu'au début tout reposait sur
ma tête et que ce fut une sacrée aventure.
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"Cosmic-Jam"
à la Maison des Jeunes (MJC de Genève
- 1971)
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Je
n'étais pas à mes débuts en tant qu'organisateur
car auparavant j'avais été le responsable de
soirées musicales dans le cadre de la Maison des Jeunes de
St-Gervais (les jeudis "Cosmic-Jam"). J'avais
eu l'idée d'organiser ces soirées chaque jeudi
en m'inspirant des "hootnany" des musiciens folks où chacun
peut venir présenter
sa musique.
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Le
magazin "Coop City" à Genève
accueille les musiciens de jazz (1974)
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La
nécessité d'une salle de concert à Genève
se fait de plus en plus sentir pour les jeunes musiciens. En
attendant un local adapté je tente de présenter
la musique improvisée dans divers lieu. Ce sera cette
fois dans le cadre d'un grand magazin et de ses activités
culturelles.
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Le
big-band
«Aerophonic Movement» de Jean-Luc Barbier
(1974)
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Au
début 1974 j'ai
formé un big-band. Mon but était de regrouper des musiciens de différents horizons: l'Aerophonique
Movement. Hélas, le
jour de notre premier concert un toxicomane est parti avec
la caisse. Ce fut la fin de l'Aerophonique Movement et il se peut qu'à
ce jour certains pensent encore que j'ai détourné
leur argent ! La vie d'artiste n'est décidemment pas
facile s'il faut faire le contrôle de la billetterie en plus d'être le
chef d'orchestre !
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Jazz
et Cinéma (1975)
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Pour
faire mieux connaître la musique de jazz, je présente
une émission "jazz d'aujourd'hui" à
la Radio Suisse Romande" (RSR). J'organise également en
collaboration avec l'AMR et le Centre d'Animation Cinématographique
(CAC) un festival de films de jazz.
A
cette même période je voulais organiser avec l'AMR
un grand festival d'été et
je tenais que soient présentés
à la fois du théâtre, du cinéma et
de la musique. Personne ne voulait nous louer une salle.
Heureusement, en dernière minute, le maire de Meinier qui
était un ami de François
Roulet avec qui je travaillais pour le projet du Centre d'animation cinématographique
m'a proposé de mettre à notre disposition sa salle
communale.
Ce festival est celui qui a précédé la
création du festival de la Bâtie avec cet esprit d'ouverture
aux différentes expressions artistiques.
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